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Les Mariannes au complet pour 2025-2026

Levallois-Paris-Saint-Cloud, double champion de France en titre, a remplacé les deux tiers de son effectif, et garde l’objectif de remporter un troisième titre.

Des douze Mariannes sacrées championnes de France le 3 mai dernier, il en reste quatre pour la saison 2025-2026 : Auriane Biemel et Rebeka Zyani, les deux libéros, la deuxième pointue Cyrielle Depié, et la centrale argentine Avril Garcia.

Le reste de l’effectif de Levallois-Paris a été renouvelé, à commencer par le poste de pointue, brillamment occupé par l’Argentine Bianca Cugno, partie au Brésil, depuis deux saisons, après autant de temps passé à Béziers. « C’était l’un de nos premiers recrutements, reconnaît Alessandro Orefice, l’entraîneur des Mariannes. Mais c’est un poste qui a une super connexion avec la passeuse, donc il faut chercher un duo. »

 

Le club a finalement jeté son dévolu sur l’internationale allemande Lena Kindermann, ex-pointue de Pays d’Aix Venelles, venue dans les Hauts-de-Seine découvrir la Ligue des champions. Et a enregistré le retour de la passeuse argentine Victoria Mayer, passée chez les Mariannes en 2021-2022, et par Mulhouse de 2022 à 2024, avant de tester le championnat polonais la saison dernière.

« Je préfère travailler avec de bonnes joueuses qui ont l’ambition de venir travailler, pas forcément des stars »

Alessandro Orefice l’assure, le recrutement, achevé en mars, n’a pas été facilité par le premier titre national. « Quand une équipe gagne, elle augmente sa valeur, son image, ça augmente le prix des joueuses… Et le prix des top volleyeuses est trop élevé. Je préfère travailler avec de bonnes joueuses qui ont l’ambition de venir travailler, pas forcément des stars. »

Selon lui, l’essentiel tient dans le renouvellement complet des six membres du staff, dont ses adjoints Matteo Penttasuglia et Ömer Ertik. 
«Nous avons beaucoup d’internationales, donc peu de temps pour travailler (avant le début de la saison), justifie-t-il. On a montré que les titres sont le résultat du travail de mon staff. On a notre système de travail, nos connexions… Plus on travaille ensemble, plus c’est dynamique et fluide. » L’objectif, alors que les clubs français peinent chaque année en Ligue des champions, reste « de retourner en finale. On sait que ce sera difficile, mais quand on gagne, on a l’énergie pour continuer à écrire quelque chose avec le club. » 

Rendez-vous le 11 octobre pour le début d’une nouvelle page en championnat.